Affamé, Gripandouille va à la charcuterie chercher du boudin, mais comme il n’y en a pas, il saccage la boutique, frappe le charcutier à mort et met son cadavre dans son panier. Toujours affamé, Gripandouille extorque un boudin d’abord à une vieille, puis à un élégant, enfin à un gendarme avant de les tuer l’un après l’autre et de les cacher dans son panier. Mais chaque boudin volé lui est arraché d’abord par un chien, puis par le diable. Ce même diable repart finalement en ressuscitant les victimes de Gripandouille, lesquelles bastonnent à mort leur assassin pour le punir de n’avoir pas su résister à ses désirs.

Marionnette à gaine

Tous publics

France

Paris

Imprimé

Faim

Boudin

Désir

Panier

Punition

Commerce

Résurrection

Supplice de Tantale

Farcesque

Comique

Frontispice des Boudins de Gripandouille. Dessin : Duranty. Gravure : V. Cousin.

Français

Charcutier

Gendarme

Diable

Cochon

Animal

Chien

Comique de répétition

Intervention finale du diable

Chute d’un personnage

Bagarre

Course-poursuite

Coup de tête

Personnage tiré par les pieds

Personnage qu’un autre fait tourner en l’air

Marionnette lancée en l'air

Coup avec un objet

Étranglement

Destruction d’éléments du décor

Onomatopée associée à un personnage

Les Boudins de Gripandouille

Papiluccio, un ancien détenu qui a travaillé pendant trois ans chez le Comte Zoccoli en tant que chef-cuisinier, démissionne sans donner de motif. Le Comte embauche Pulcinella comme nouveau cuisinier, lorsqu'il reçoit une lettre lui apprenant que ses fermes ont brûlé. Préoccupé, il part en demandant à Pulcinella de surveiller la maison. La nuit tombée, Papiluccio entre dans la maison du Comte pour le cambrioler. Tandis que le bandit cherche le coffre-fort, Pulcinella s'endort après avoir beaucoup mangé et bu. Dans son sommeil, Pulcinella crie contre les voleurs. Papiluccio l'aperçoit et comprend que Pulcinella est en train de rêver. Il continue donc tranquillement à cambrioler la maison du Comte. Il porte le coffre-fort à ses complices qui l'attendent à l'extérieur, puis il va dans la chambre de la Comtesse. Mais Pulcinella se réveille et le voit. Alors il se cache, pour surprendre et tuer Papiluccio et ses deux complices. De retour, le Comte, pour remercier Pulcinella, promet de lui donner tout ce qu'il voudra. Pulcinella demande un sac de pièces d'or, la main de la servante Carolina et, enfin, "il perdono, il compatimento ed un applauso da tutti questi simpaticissimi signori" ("le pardon, la compassion et un applaudissement de toutes ces personnes très sympathiques").

Marotte

Ferrajolo Pasquale

Ferraiolo Adriano (dit Adriano Ferrajolo)

Italie

Naples

Enregistrement audio

Cambriolage

Amour

Meurtre en série

Embuscade

Coffre-fort

Mariage

SOS Banditi in casa Zoccoli, spectacle joué par Adriano Ferraiolo, 2022

Italien

Comte

Voleur

Cuisinier

Pulcinella

Servante

Facteur

Voix hors-scène

Gifle

Allongement invraisemblable d'un personnage

Mot pour un autre

Calembour

Déformation comique de mots

Lazzi

Scène de balcon

Imitation

Chanson

Musique

Langue nationale comme marqueur social

Aparté

Personnage endormi

Personnage caché

Coup de couteau

Coup de pistolet

Meurtre en scène

Combat au couteau

Adresse au public

Dialecte

SOS Banditi in casa Zoccoli

SOS Bandits chez les Zoccoli

Pulcinella, un savetier, est en colère contre son assistant Felice qui est toujours en retard. La femme de Pulcinella aide son mari à préparer son établi et le convainc de pardonner à Felice. Quand celui-ci arrive, il raconte à Pulcinella la cause de son retard: il a rêvé qu'il sauvait une mère et son bébé d'un incendie. Felice propose à Pulcinella de jouer cinq numéros au loto selon la numérologie symbolique de la Smorfia napolitaine (un livre d'interprétation des rêves): deux (la petite fille), huit (le feu), cinquante-deux (la mère), dix-sept (le malheur) et quatre-vingt-dix (la peur). Felice part jouer ces numéros quand un usurier, Semiseria Strozzatutti (Semisérieuse Étrangletous), vient réclamer de l'argent à Pulcinella. Pulcinella refuse de le payer encore une fois, car il lui a déjà remboursé le double de l'argent emprunté, et le chasse à coups de chaise. Semiseria décide de se venger. En espionnant Pulcinella et Felice, il apprend qu'ils ont décidé de détruire tous leurs biens s'ils gagnent au loto. Semiseria arrive avec un journal et leur fait croire que leurs numéros ont été tirés. Après qu'ils ont tout détruit, Semiseria leur dit que ce n'était qu'un faux tirage. Pulcinella et Felice sont désespérés, mais ils apprennent qu'ils ont finalement vraiment gagné au loto. En revanche, Semiseria est arrêté par les carabiniers.

Ferrajolo Francesco

Salerne

Rêve

Loto

Usure

Arrestation

Incendie

Cordonnier

Jeu de hasard

Numérologie

Pulcinella et Felice dans la Falsa estrazione

Épouse

Felice Sciosciammocca

Usurier

Vendeur de journaux

Carabinier

Réplique en écho

Scène épiée

Coup de théâtre

Una falsa estrazione

Un faux tirage du loto

Sur un terrain abandonné, Joe s’adresse à sa marionnette. Il n’arrive pas à l’abandonner, et conclut qu’il doit la tuer. Il la frappe alors avec une brique à plusieurs reprises. De retour chez lui, sa mère, de toute évidence ivre, le contraint à mettre le feu à une maison qu’elle lui a désignée. Lorsque Joe retrouve ses amis, il leur confie ce qu’il est sur le point de faire. À ce moment, Stranger (l'Étranger), un enfant inconnu au groupe, arrive, mais il est très vite chassé. Les amis de Joe nouent alors un pacte : chacun à leur tour, ils lâchent une brique sur la marionnette couchée et promettent de protéger le secret de Joe. Ce dernier met feu à la maison, et lorsqu’il apprend qu’un jeune garçon est mort dans l’incendie, il décide de s’enfuir jusqu’à Peterborough accompagné de ses amis. Avant de partir, un homme s’effondre devant eux. Il est recueilli par les enfants qui s’occupent de lui et le transportent sur un brancard. Une fois en route, le groupe ne croise personne : tout semble désert. Tour à tour, des enfants commencent à disparaître. Certains ne veulent plus porter l’homme, tandis que Joe refuse de l’abandonner. D’autres sont accusés d’être partis les dénoncer. Mais on voit alors l’homme se relever pour assassiner un enfant au milieu de la nuit avec une brique. Il tue ensuite les derniers amis de Joe, désormais seul. Stranger revient sous la forme d’un fantôme pour pardonner Joe. L’homme du brancard, qui est en fait le père du garçon, désire encore le tuer. La pièce se clôt sur une très courte scène dans laquelle Joe dit être "la dernière personne sur terre".

Mannequin

Acteur et marionnette

Jeune public

Bond Edward

Grande-Bretagne

Londres

Cambridge

Enfant

Violence

Vengeance

Fantôme

Dramatique

Tragique

Fantastique

Couverture de The Children &amp; Have I None d'Edward Bond

Anglais

Mère

Meurtrier

Errance

Adresse à un objet

Scène de massacre

Apparition d'un fantôme

The Children

Les Enfants

Anselme Sablefin, "homme d'un certain âge", lutte contre le temps. Il se bat pour faire taire les aiguilles de son cadran. Celles-ci n'en font qu'à leur tête malgré les menaces et les agressions physiques. À l'occasion de son anniversaire, Anselme reçoit un ami, Pascal Beaurivage, et sort le gâteau de son précédent anniversaire, "tout à fait décoloré et d'aspect défraîchi, d'aspect immangeable". Devant la tristesse de Beaurivage, Anselme sort un deuxième gâteau plus frais et plus appétissant: le gâteau d'anniversaire du gâteau d'anniversaire. À chaque fois qu'Anselme en découpe une tranche, des silhouettes ou des formes surgissent, évoquant des épisodes de sa vie. Lorsqu'il coupe la dernière tranche à la demande de Sonia, la fille de Beaurivage, un énorme coeur rouge et des larmes apparaissent: il meurt, mais ressuscite aussitôt, et tous ensemble dégustent le gâteau.