Conrad, Mattéo et Stella se trouvent dans les catacombes. Conrad insiste pour que Mattéo, le serviteur qui les accompagne, s’en aille. Une fois seuls, il force Stella à jurer qu’elle l'aime. Troublé par son tremblement de peur, il y voit une preuve de mensonge. Sa méfiance vient d'une lettre qu’il a découverte, adressée par Stella à un certain Strozzi mais qu'elle n'a pas envoyée. Fou de jalousie, il l'abandonne après avoir coupé le fil indiquant la route de retour. Stella tente de trouver une issue, mais elle s’effondre dans l’obscurité avant qu’une silhouette ne surgisse. 
Quatre ans plus tard, Conrad croise dans une auberge un inconnu qui semble le reconnaître. L’inconnu se présente comme un ami venu à son secours : il s’appelle Cagliostro. Il promet de revoir Conrad le jour de son mariage avec Mathilde de Sarnen, dont il est épris. Avant de partir, Cagliostro lui remet un manteau, un masque et une rose, en lui indiquant un lieu et une heure. Mathilde de Sarnen, au couvent d’Aarau, demande à la supérieure Marie de Rudenz la permission de partir retrouver son fiancé. Mais en apprenant le nom de l’homme qu’elle aime, Marie entre dans une violente colère et interdit cette union. Conrad, masqué, s’introduit dans le couvent et reconnaît en Marie… Stella. Elle tente alors de s’expliquer sur la lettre à l’origine de sa jalousie, mais Conrad lui annonce qu’il est venu pour sa fiancée, Mathilde. Folle de rage, Marie menace de tuer Mathilde s’il tente de l’emmener. Elle affirme que tout lui obéit entre ces murs et fait la démonstration de son pouvoir. Pour l’empêcher de donner des ordres, Conrad la frappe mortellement à la gorge. Le mariage entre Mathilde de Sarnen et Conrad de Waldorf va avoir lieu. Pourtant, Mathilde se méfie de son fiancé et garde ses distances, car elle le soupçonne d'avoir tué Marie. Cagliostro promet à Conrad d’arranger la situation : il prétend que le meurtrier de Marie a été trouvé, et Mathilde, rassurée, retrouve une certaine sérénité. Mais plus tard, le spectre de Marie apparaît devant Conrad. Terrorisé, il pousse un cri, alertant les invités. Parmi eux, le comte Henri éclate de rire face à sa peur. Furieux, Conrad le provoque en duel. Avant que celui-ci n’ait lieu, la Nonne Sanglante – le fantôme de Marie – tue Henri et promet à Conrad de le retrouver la nuit de ses noces. Lors de la nuit nuptiale, Conrad aperçoit la Nonne Sanglante assise sur le lit, aux côtés de Mathilde. Pris d’effroi, il tente de tuer Marie, mais dans son aveuglement, il frappe mortellement son épouse. La Nonne lui propose alors de fuir en ayant mis le feu au bâtiment pour cacher le meurtre de Mathilde. Conrad fait semblant d'accepter mais enferme la Nonne dans bâtiment en flammes.

Marionnette à fils

Tous publics

France

Imprimé

Obscurité

Amour

Jalousie

Mort

Auberge

Surnaturel

Masque

Couvent

Vengeance

Fantôme

Duel

Incendie

Mélodramatique

Dramatique

Fantastique

Français

Amoureuse

Amoureux

Comte

Cagliostro

Domestique

Serviteur

Aubergiste

Servante

Religieuse

Invité

Suicide raté

Bruit hors-scène

Musique

Changement de décor à vue

Mort en scène

Apparition d'un fantôme

Chanson

Voix hors-scène

Meurtre en scène

La Nonne sanglante

Casperl touche l'héritage de sa voisine Frau Bas, qui vient de mourir : c'est une fortune. Il passe une nuit épouvantable, tourmenté par l'idée qu'on veut lui voler son argent. Il en vient même à crier à l'incendie. Le lendemain, Grethl s'achète de nouvelles toilettes à la dernière mode, engage une cuisinière... Casperl va boire à la taverne avec son ami le chasseur Thomerl. Mais quand il revient, le notaire Stahlfeder est là pour annoncer au ménage que les emplettes de Madame Casperl et le règlement des dettes à la taverne ont épuisé la fortune de Frau Bas, dont il ne reste quasiment rien. Casperl jette dehors le notaire et l'agent de police Schnuffler, venu avec une amende pour tapage nocturne ; puis il se rue sur le plat de Knödel qu'a préparé la cuisinière, en déclarant qu'il n'a pas besoin d'argent, tant qu'il garde sa bonne humeur.

Jeune public

Pocci Franz von

Allemagne

Munich

Enterrement

Café

Héritage

Deuil

Bière

Richesse

Peur

Nuit

Paranoïa

Mode

Knödel

Comique

Satirique

Farcesque

Allemand

Zwischenspiel in zwei Abteilungen

Kasperl

Frau Kasperl

Thomerl

Chasseur

Pompier

Notaire

Agent de police

Cuisinière

Boutiquière

Veilleur

Parodie du langage soutenu

Choeur

Scène chantée

Bagarre

Chanson finale

Danse

Actualité

Die Erbschaft

L'Héritage

L’action se déroule à Châteauroux en 1875. L’aubergiste Friturin part quelques jours, laissant son épouse Ursule seule avec deux domestiques, Jean et Mariette. Une voyageuse, Corisande, arrive mais doit partager la chambre de Madame Friturin. Un autre voyageur, Balandard, s'attribue un lit dans une chambre partagée qui se révèle être celle où dort Corisande. Ne pouvant dormir à cause du ronflement de "son voisin", Balandard, ignorant qu'il s'agit de Corisande, la secoue. Croyant que c'est Madame Friturin qui l’agresse, Corisande proteste. Après une altercation, ils échangent leurs lits. Jean, chargé de réveiller Corisande pour qu'elle prenne sa diligence, se trompe et réveille Balandard. Corisande rate ainsi sa diligence et reproche à Madame Friturin, qu'elle croit être à côté d'elle, de ne pas l’avoir réveillée. Finalement, ils découvrent le malentendu. Balandard accepte de conduire Corisande à La Châtre après avoir dormi. Lorsque Monsieur Friturin rentre plus tôt que prévu, il trouve un homme dans le lit de sa femme. Pendant ce temps, un incendie se déclare à l’hôtel.

Marionnette à gaine

Non spécifié

Sand Maurice

Nohant

Couple

Voyage

Ironique

Eugène Lambert, George Sand, Maurice Sand : marionnette de Corisande

Les Oignons de Jeu-Maloche, Une nuit à la Tête de veau

Directeur du théâtre

Commissaire de police

Valet

Voyageur

Épouse

Comique de langage

Déformation comique de mots

Aparté

Monologue

Comique de situation

Quiproquo

Une nuit à Châteauroux

Pulcinella, un savetier, est en colère contre son assistant Felice qui est toujours en retard. La femme de Pulcinella aide son mari à préparer son établi et le convainc de pardonner à Felice. Quand celui-ci arrive, il raconte à Pulcinella la cause de son retard: il a rêvé qu'il sauvait une mère et son bébé d'un incendie. Felice propose à Pulcinella de jouer cinq numéros au loto selon la numérologie symbolique de la Smorfia napolitaine (un livre d'interprétation des rêves): deux (la petite fille), huit (le feu), cinquante-deux (la mère), dix-sept (le malheur) et quatre-vingt-dix (la peur). Felice part jouer ces numéros quand un usurier, Semiseria Strozzatutti (Semisérieuse Étrangletous), vient réclamer de l'argent à Pulcinella. Pulcinella refuse de le payer encore une fois, car il lui a déjà remboursé le double de l'argent emprunté, et le chasse à coups de chaise. Semiseria décide de se venger. En espionnant Pulcinella et Felice, il apprend qu'ils ont décidé de détruire tous leurs biens s'ils gagnent au loto. Semiseria arrive avec un journal et leur fait croire que leurs numéros ont été tirés. Après qu'ils ont tout détruit, Semiseria leur dit que ce n'était qu'un faux tirage. Pulcinella et Felice sont désespérés, mais ils apprennent qu'ils ont finalement vraiment gagné au loto. En revanche, Semiseria est arrêté par les carabiniers.

Ferrajolo Francesco

Ferraiolo Adriano (dit Adriano Ferrajolo)

Italie

Salerne

Enregistrement audio

Rêve

Loto

Usure

Arrestation

Cordonnier

Jeu de hasard

Numérologie

Pulcinella et Felice dans la Falsa estrazione

Italien

Pulcinella

Felice Sciosciammocca

Usurier

Vendeur de journaux

Carabinier

Réplique en écho

Gifle

Coup avec un objet

Mot pour un autre

Calembour

Coup de tête

Dialecte

Personnage caché

Destruction d’éléments du décor

Course-poursuite

Adresse au public

Scène épiée

Coup de théâtre

Una falsa estrazione

Un faux tirage du loto

Sur un terrain abandonné, Joe s’adresse à sa marionnette. Il n’arrive pas à l’abandonner, et conclut qu’il doit la tuer. Il la frappe alors avec une brique à plusieurs reprises. De retour chez lui, sa mère, de toute évidence ivre, le contraint à mettre le feu à une maison qu’elle lui a désignée. Lorsque Joe retrouve ses amis, il leur confie ce qu’il est sur le point de faire. À ce moment, Stranger (l'Étranger), un enfant inconnu au groupe, arrive, mais il est très vite chassé. Les amis de Joe nouent alors un pacte : chacun à leur tour, ils lâchent une brique sur la marionnette couchée et promettent de protéger le secret de Joe. Ce dernier met feu à la maison, et lorsqu’il apprend qu’un jeune garçon est mort dans l’incendie, il décide de s’enfuir jusqu’à Peterborough accompagné de ses amis. Avant de partir, un homme s’effondre devant eux. Il est recueilli par les enfants qui s’occupent de lui et le transportent sur un brancard. Une fois en route, le groupe ne croise personne : tout semble désert. Tour à tour, des enfants commencent à disparaître. Certains ne veulent plus porter l’homme, tandis que Joe refuse de l’abandonner. D’autres sont accusés d’être partis les dénoncer. Mais on voit alors l’homme se relever pour assassiner un enfant au milieu de la nuit avec une brique. Il tue ensuite les derniers amis de Joe, désormais seul. Stranger revient sous la forme d’un fantôme pour pardonner Joe. L’homme du brancard, qui est en fait le père du garçon, désire encore le tuer. La pièce se clôt sur une très courte scène dans laquelle Joe dit être "la dernière personne sur terre".

Mannequin

Acteur et marionnette

Bond Edward

Grande-Bretagne

Londres

Cambridge

Enfant

Violence

Tragique

Couverture de The Children &amp; Have I None d'Edward Bond

Anglais

Mère

Meurtrier

Errance

Adresse à un objet

Scène de massacre

The Children

Les Enfants

Le jeune Abakar se fait offrir une poupée pour son anniversaire, ce qui crée de la jalousie chez ses autres jouets alors délaissés. Depuis une malle ouverte, les jouets réunis échangent à propos de leurs origines, leurs valeurs monétaires, leurs histoires, et spéculent à propos de celles de la poupée. Parallèlement, on apprend des jouets que le père d'Abakar fait la grève de la faim dans l'espoir d'obtenir "des papiers". La police finit par faire irruption et l'un des jouets se sacrifie en provoquant un incendie, créant ainsi un élan de panique qui permet à la famille de fuir la police.

Lorquet Pierre

Belgique

Anniversaire

Police

Expulsion

Jouet

Poupée

Sacrifice

Sans-papiers

Grève de la faim

Merveilleux

Humour noir

Anniversaire(s), Éditions Lansman, 2009

Objet

Objet personnifié

Ombres projetées

Chute d’un personnage

Jeux de lumière

Suicide en scène

Comique de répétition

Les Jouets d'Abakar

Suite à un incendie qui a tout dévasté et fait fuir la population, un enfant, accompagné d'une poule, retourne vers son ancienne maison dans l'espoir de planter, dans ce qui fut le jardin, une graine, celle de sa colère. En arrivant dans la zone grise, le duo rencontre une armoire qui d'abord leur interdit de passer, puis cède en l'échange d'une histoire contée par l'enfant. Une fois arrivés à destination, l'enfant et la poule font une nouvelle rencontre, celle de l'arbre mort, qui ne peut que se souvenir de ce qui existait avant l'incendie. Le duo s'efforce de faire pousser la graine, puis finit par repartir.

Damas Geneviève

Etterbeek

Colère

Quête

Poule

Arbre

Graine

Métaphore

Guerre

Enfance

Passé

Retour

Geneviève Damas, Le Pays sans anniversaire, mise en scène Françoise Flabat, 2011.