Les troupes du Duc de Savoie défilent. Les hallebardiers et des soldats munis de claies, de porte-masse et d’échelles escaladent les remparts de Genève, encouragés par le Père Alexandre et ses promesses de salut. Les sentinelles de la ville font leur ronde. Un bruit les alerte, le porte-lanterne donne l’alarme. La tentative d’attaque du pétardier Picot échoue grâce au geste décisif du soldat genevois Isaac Mercier qui coupe la corde de la herse de la Porte Neuve. Le combat dans les rues de la ville fait rage, le magistrat Jean Canal meurt pour la patrie et Mère Royaume renverse sa marmite de soupe sur l’ennemi alors en déroute. La victoire est célébrée avant l’apothéose finale.

Théâtre d'ombres

Non spécifié

Cottier Emmanuel

Suisse

Carouge

Canevas imprimé

Patriotisme

Héroïsme

Ville assiégée

Nuit

Évènement historique

Guerre

Sacrifice

Épique

Silhouettes-automates de soldats fabriqués par Emmanuel Cottier pour L’Escalade (1925-30)

Français

Soldat

Savoyard

Armée

Prêtre

Garde

Magistrat

Femme du peuple

Scène de bataille

Défilé

Apothéose

L'Escalade

George Sand arrive à Genève chez Liszt et son amante Marie de Flavigny, comtesse d'Agoult. Elle trouve leur maison vide avec un message de Liszt disant qu'ils sont partis à Chamonix . Un ami du couple, le major Pictet, la reçoit mais la prend pour un homme à cause de ses vêtements de voyage. Liszt et Marie reviennent, George Sand s'habille en femme et tous s'amusent de l'erreur du major. La pièce s'achève par une chanson où l'on se moque de la bien-pensance genevoise.

Marionnette à fils

Tous publics

Choisy Laure

Genève

Texte électronique ou dactylographié avec annotations manuscrites

Genre

Romantisme

Alpes

Identité sexuelle

Voyage

Vie provinciale

Bien-pensance

Satirique

Laure Choisy, Une visite romantique.

Écrivain

Compositeur

Major

Comtesse

Quiproquo

Travestissement

Chanson finale

Lettre

Une visite romantique

À travers différentes scènes qui se succèdent sans nécessairement être liées les unes les autres, le texte évoque de manière détournée et poétique la tragédie de la déportation des Juifs vers les camps de concentration. Le fil rouge de toute la pièce est représenté par le personnage de la Petite fille, d'environ sept ans, qui rencontre différents personnages, humains ou non: un Homme qui rétrécit le ciel, un Petit Tas de Cendre, un Train, une Cheminée. Chaque personnage apparaît ainsi comme une métaphore chargée de sens, en premier lieu Petit Tas de Cendre, qui matérialise de manière macabre et en même temps "légère" les cendres des victimes brûlées dans les fours. À la fin de la pièce, la petite fille qui a perdu à la fois son innocence et sa force vitale, disparaît elle aussi, avalée par le petit tas de cendres.

Cagnard Jean

France

Cannes

Imprimé

Shoah

Mort

Perte

Camp de concentration

Légèreté

Changement d’âge des personnages

Poésie

Pathétique

Lyrique

Photographie d'une marionnette pour la mise en scène de la pièce Les gens légers par la Cie Arketal

Petite-fille

Père

Mère

Fils

Grand-mère

Théâtre de marionnette dans le théâtre

Décor à transformation

Changement de taille

Didascalies actives

Tableau

Allégorie

Les Gens légers

Un conteur raconte l'arrivée de l’archéologue Heinrich Schliemann en Grèce et sa participation à des fouilles. À Corfou, Schliemann reconnaît plusieurs paysages de l'île des Phéaciens décrits par Homère et raconte aux insulaires la rencontre entre Ulysse et Nausicaa. À Mycènes, après avoir découvert la tombe et le masque d'or d'Agamemnon, Schliemann raconte aux ouvriers l'histoire du roi mycénien. Une réunion entre Agamemnon, Achille et d'autres guerriers a lieu. Ensuite le narrateur reprend son récit sur Schliemann, lequel s'était passionné dès l’enfance pour les textes grecs et avait eu le désir de retrouver les ruines de Troie. Après avoir fait fortune comme marchand, Schliemann organise une expédition en Turquie. Une fois sur place, il cherche les lieux décrits dans l'Iliade pour identifier le site de la ville antique. Entretemps, il raconte l'histoire de la mort de Patrocle. Quand Schliemann trouve enfin les ruines de Troie, il évoque l'épisode du cheval de bois et la bataille pendant laquelle la ville a été détruite.

Marionnette à tringles armée

Cuticchio Mimmo

Italie

Palerme

Gibellina

Histoire grecque

Légende

Archéologie

Antiquité

Didactique

Dramatique

Mimmo Cuticchio et Filippo Verna Cuticchio dans La riscoperta di Troia

Sicilien

Conteur

Heinrich Schliemann

Agamemnon

Achille

Calchas

Athéna

Patrocle

Nestor

Énée

Guerrier

Analepse (Flash-back)

Coup de théâtre

Cris de bataille

Construction d'une marionnette à vue

La riscoperta di Troia

La redécouverte de Troie

Linda et Mario, deux "marionnettes anonymes", vivent leur quotidien derrière le rideau du castelet où ils auraient joué l'histoire de Philémon et Baucis si la production n'avait pas été soudainement suspendue. Ils ne sont plus habitués à avoir du public et ils ont oublié les répliques de la pièce. Une nuit, sans qu'ils s'en rendent compte, la Mort arrive pour voler le rideau. Le peuple des marionnettes se sent menacé et désigne le peuple des peluches comme le coupable de l'affront. C'est le début d'une grande guerre qui ne prendra fin que lorsque la Mort décidera de faire réapparaître le rideau. La guerre a pourtant fait des victimes: la Fata Turchina (Fée Bleue) et Balanzone pleurent la mort de la marionnette Pinocchio. Ses restes germeront dans le jardin de Linda et Mario, se transformant en cerisier. Ce fait étonnant amène Linda et Mario à se souvenir des dernières répliques du spectacle pour lequel ils n'ont jamais été utilisés, "Philémon et Baucis".

Marionnette à gaine

Marionnette à tiges

Adultes

Brunello Gigio

Molnár Gyula (dit Giulio Molnár)

Mogliano Veneto

Rideau

Théâtre

Ennemi

Couple

Amour

Acteur

Morcellement

Tragique

Ironique

Italien

Général

Chien

Messager

Balanzone

Fée Bleue

Mort (La)

Métamorphose

Métathéâtre

Métadiscours sur le théâtre de marionnettes

Musique

Adresse au public

Scène d'enterrement

Meurtre en scène

La Grande Guerra del sipario

La Grande Guerre du rideau

Un petit village appelé Village se réveille un matin de 1917 sans ses habitants. Tout le monde a disparu, y compris la famille de la petite Irène, dont on devait célébrer le baptême. Alarmés, les bâtiments décident de partir à la recherche de leurs propriétaires: la maison d'Irène, l'église et le presbytère, le clocher et l'auberge, l'école, le cinéma muet et même la niche de Bobi le chien, tous ensemble vont s'installer au sommet de la montagne voisine. De là-haut, ils guettent le retour des habitants. Le temps passe et personne ne revient: la guerre a fait disparaître tout le monde. Cent ans plus tard, cependant, les bâtiments verront revenir les descendants des anciens habitants.