L'enfer relâche Don Juan à la condition qu'il cause en l'espace d'un an la perdition de mille trois femmes : revenant sur la terre, le séducteur engage Kasperle à son service, sous le nom de Casparello. La fée Innocentia se lance à leurs trousses pour protéger l'innocence des jeunes femmes, une tâche qui s’avérera difficile. Don Juan arrive aux abords de Barcelone, où il rencontre par hasard une de ses anciennes victimes : Zerline, désormais vieille et en manque d'hommes. Don Juan et Kasperle s'enfuient au plus vite devant elle. Innocentia les poursuit sans relâche et enferme Kasperle endormi dans une cage, mais tombe amoureuse de lui dans le même moment. Don Juan survient et libère le prisonnier. En Turquie, Don Juan séduit Fatime, esclave du cadi Mustapha. Maître et serviteur sont arrêtés et condamnés à mort. Mais déjà Lucifer apparaît et remporte Don Juan en enfer, pour avoir failli à séduire mille trois femmes. Innocentia paraît à son tour et amène Kasperle dans son palais dans les nuages.

Marionnette à fils

Tous publics

Koch Ludwig

Allemagne

Munich

Imprimé

Manuscrit

Musique

Opéra

Orage

Enfer

Châtiment éternel

Séduction

Turquie

Espagne

Bêtise

Vieillesse

Despotisme

Fuite

Cage

Oiseau

Amour

Innocence

Merveilleux

Parodique

Allemand

Kasperles Gefahren

Don Juan

Kasperl

Fée

Greffier

Zerlina

Esclave

Serviteur

Diable

Apparition

Intervention finale du diable

Scène d'auberge

Allégorie

Numéro de magie

Équivoque grivoise

Équivoque comique

Gloire

Intrigue amoureuse

Macaronisme

Air chanté

Revenant

Langue régionale comme marqueur social

Passages versifiés

Deus ex machina

Enfermement

Calembour

Parodie du langage soutenu

Pacte avec le diable

Don Juan's zweites Leben

La Seconde Vie de Don Juan

Le juge accuse Pierrot d’avoir volé un livre trouvé caché sous sa paillasse et refuse d’écouter la moindre défense. Pourtant, il consent à laisser les amis de Pierrot venir lui faire leurs adieux. Pierrot, convaincu qu’un de ses amis a commis le vol, simule une pendaison pendant que le juge se cache pour écouter les échanges. Le premier à intervenir est Scapin, qui déclare que Pierrot, ce "pâle imbécile", ne sait même pas lire et qu'il serait absurde qu'il ait volé ce livre. Puis vient la mère Michel, affirmant que ce "pauvre enfant" n’a jamais osé blesser un chat, contrairement à Polichinelle. Ensuite, Cassandre arrive, décrivant Pierrot comme un fainéant, un ivrogne et un grand glouton, mais sans la moindre malice : voler un livre serait inutile pour lui. Enfin, Polichinelle et Arlequin se présentent. Tout en bavardant, ils évoquent leur soirée d’ennui où ils ont décidé de jouer un tour à Pierrot en cachant le livre sous son lit. Le juge, ayant entendu leur confession, se montre en éclatant de rire. Pierrot rit à son tour et descend de la potence. Dans un retournement final, le juge ordonne alors de pendre Polichinelle et Arlequin.

Marionnette à gaine

Lemercier de Neuville Louis

France

Juge

Potence

Voleur

Livre

Amitié

Justice

Comique

Satirique

Lemercier de Neuville, Nouveau théâtre de Guignol, série 2, 1898. Couverture de la première édition.

Français

Pierrot

Scapin

Cassandre (comédie italienne)

Arlequin

Polichinelle

Mère Michel

Pièce en vers

Fausse mort

Personnage caché

Retournement de situation

Scène de pendaison

Pierrot pendu

Les seigneurs de la cour reprochent à Pépin le Bref d'avoir chassé la reine Bertha et de lui préferer la mère de Hendrick et Haufroid. Pépin promet de rappeler Bertha près de lui. Alexandre, empereur de Constantinople vient demander la main de Belezante, soeur de Pépin, qui l'accepte. Pendant qu'Alexandre est parti à la guerre, Belezante repousse les avances du ministre Golio qui, pour se venger, fait croire à Alexandre que Belezante a tenté en vain de le séduire. Furieux, Alexandre chasse Belezante. Dans la forêt, Golio essaie une nouvelle fois d'approcher Belezante. Le serviteur de celle-ci, Blandewyn, tente de la défendre, mais il est blessé. Un marchand arrive et blesse Golio qui perd deux dents.
 Belezante, sur le point d'accoucher, envoie Blandewyn chercher Pépin. Pendant son absence, elle met aux mondes deux jumeaux mais une ourse enlève l'un d'eux. Elle tente de la poursuivre. Pépin et William d'Angers découvrent le premier enfant, le nomment Valentin et le confient à une nourrice. Blandewyn raconte à Pépin ce qui s'est passé, mais le roi donne raison à Alexandre et retourne à Paris sans chercher à revoir sa soeur. Belezante retrouve Blandewyn, lui raconte son accouchement et l'enlèvement du deuxième enfant. Dépossédée de ses deux fils, elle décide de fuir dans un autre pays.
Dans le palais d'Alexandre, Golio ramène le Marchand prisonnier, tous deux présentent une version différente de ce qui s'est passé et le Marchand demande à affronter en tournoi Golio pour prouver qu'il dit vrai. Bien que le Marchand ne soit pas noble, Alexandre donne son accord pour le tournoi qui a lieu en présence de Pépin. Après plusieurs assauts, le Marchand crève les yeux de Golio et l'oblige à dire la vérité à Alexandre. Golio est condamné à être pendu et le Marchand est nommé ministre.
Pépin fait élever Valentin en guerrier et le nomme comte de Clermont en Auvergne, suscitant la jalousie de Hendrick et Haufroid qui disent au roi qu'ils l'ont vu dans la chambre de leur soeur Esclermonde. On informe Pépin des massacres commis par un Homme sauvage qui vit dans les bois. Valentin dit qu'il partira le combattre avec son serviteur Tacolet, le ramènera vivant, puis partira en exil puisqu'il n'est qu'un enfant trouvé. Dans la forêt, Valentin combat Ourson qui le blesse, puis pris de compassion pour lui le panse avec une feuille d'arbre et accepte de le suivre.
Valentin ramène Ourson à la cour de Pépin. Un messager du duc de Sauveryn demande l'aide du roi contre le Chevalier Vert, et Pépin promet l'envoi de son armée. Un des seigneurs annonce ensuite que les Sarrasins assiègent la ville de Lyon. Pépin décide que son armée ira plutôt les combattre et qu'il n'aidera donc pas Sauveryn. Valentin se propose d'aller avec Ourson prêter main-forte à Sauveryn. Hendrick et Haufroid décident de tuer Valentin. Ils lui tendent une embuscade, le blessent, mais Ourson arrive et les tue.
Valentin va à la rencontre du Rider Vert (Chevalier Vert), mais comme il est blessé c'est Ourson qui le combat et triomphe de lui. Le Rider Vert impose une épreuve à Ourson: aller chercher un bouclier en haut d'un arbre. Ourson réussit l'épreuve et le Rider Vert lui jure fidélité. Le duc de Sauveryn donne la moitié de son domaine et la main de sa fille Tezane à Ourson. Le Rider Vert dit à Valentin qu'il doit le suivre chez sa soeur Esclermonde car il sait qu'Ourson et lui sont les enfants d'Alexandre et Belezante. 
Alexandre combat les Maures, tous ses soldats meurent et, pour s'enfuir, il se déguise en Maure. Valentin le prend pour l'un des Maures et le tue. Lorsque Ourson lui révèle qu'il a tué leur père, Valentin jure de ne plus jamais se battre et fait pénitence.
Valentin, qui se présente comme un pélerin, arrive chez Belezante et demande à dormir sous l'escalier. Esclermonde prend la défense de Valentin et le couvre d'un manteau. Ourson arrive à son tour, Valentin lui demande d'appeler un prêtre et de lui donner de quoi écrire. Il rédige une lettre et meurt. Esclermonde lit la lettre et découvre l'identité de Valentin. 
Tezane meurt en donnant naissance à deux enfants. Ourson, désespéré, confie ses deux fils au Rider Vert puis s'enfuit dans la forêt où il se tue. L'ourse qui l'avait élevé vient près de lui. Le Rider Vert et les seigneurs qui l'accompagnent sont obligés de tuer l'ourse pour prendre le corps d'Ourson.

Marionnette à tringle et à fils

Non spécifié

Toone VI (Pierre Welleman, dit Peie Pâap)

Belgique

Bruxelles

Résumé manuscrit

Calomnie

Infidélité

Jumeaux

Enfant perdu

Homme sauvage

Animal

Enlèvement

Jalousie

Héroïque

Dramatique

Tragique

Pépin le Bref

Seigneur

Empereur

Bellissant

Traître

Ours

Marchand

Valentin

Esclarmonde

Chevalier

Dialogue improvisé

Combat

Scène épiée

Accouchement en scène

Scène de duel

Scène de bataille

Scène de reconnaissance

Mort en scène

Ourson et Valentin

Le procès de Jan, accusé d'être un « faiseur d'histoires », est instruit par un Professeur, une Juge et un Observateur étranger, tous cachés sous des masques blancs. Jan raconte plusieurs rencontres inquiétantes qu'il a faites et devant lesquelles il a fui. Un Montreur de pantins, un Imitateur, un Chef-de-village-qui-a-quatre-vingts-ans-et-qui-n'a-jamais-vu-ça (joués par le même comédien) reconstituent ces scènes avec des marionnettes et les commentent. La Juge condamne Jan à circuler du mauvais côté de sa vie. Les
masques blancs se retournent et font apparaître les visages des
personnages: ce sont ceux qui le terrorisaient et qu'il avait essayé de fuir.

Grande marionnette

Efoui Kossi

Saint-Brieuc

Dactylographie

Jugement

Procès

Monstre

Politique

Afrique

Fantastique

Absurde

Là où théâtre contemporain, Dans la nuit cette femme et moi, d'après Le Faiseur d'histoires de Kossi Efoui. Mise en scène de Renaud Herbin, 2000.

Professeur

Marionnettiste

Le  Chef-du-village-qui-a-quatre-vingts-ans-et-qui-n’a-jamais-vu-ça.

Chef du village

Imitateur

Procès parodique

Personnage masqué

Allégorie politique

Accumulation de péripéties

Récit

Théâtre de marionnette dans le théâtre

Le Faiseur d’histoires

Dans une prison, deux détenus exceptionnels, Jésus et Pinocchio, dialoguent sans se voir à travers le mur séparant leurs cellules. Ils parlent de la gymnastique qu’ils font pour se distraire, de leurs pays d’origine, de leur mal du pays, de leurs fiancées, de tout ce qui leur manque entre ces quatre murs. Pinocchio ne croit pas aux miracles que Jésus lui raconte, mais, interrogé par Jésus, il prétend y croire, et son nez s'allonge. En discutant, ils se découvrent de plus en plus de points communs : depuis leur condition de persécutés par la justice jusqu'à leur capacité de marcher sur l’eau. À la fin, les gardes viennent chercher Jésus, qui est heureux de penser que les hommes ont compris qu’ils avaient fait une erreur en l’incarcérant. Mais Pinocchio a un mauvais pressentiment et lui crie en vain depuis sa cellule de ne pas les suivre.

Adultes

Brunello Gigio

Italie

Mogliano Veneto

Emprisonnement

Miracle

Mensonge

Allongement du nez

Italien

Pinocchio

Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, car le royaume des cieux est à eux.

Jésus

Dialogue entre des personnages qui ne se voient pas

Conversation

Beati i perseguitati a causa della giustizia perché di essi è il regno dei cieli

Blessed are those persecuted for the sake of righteousness, for theirs is the kingdom of heaven

Une femme en blouse blanche accueille les spectateurs dans son cabinet pour les éclairer sur un "cas chromosomique". Après leur avoir parlé de l'ADN, elle leur montre le meurtre d'un bijoutier filmé par une caméra de surveillance. Ces images sont représentées avec des marionnettes à gaine. Puis elle montre une série de scènes représentées avec des santons de la crèche napolitaine. Une jeune fille nommée Gessica a une relation éphémère avec un guarattellaro (un marionnettiste à gaine napolitain), dans un train. On retrouve Gessica quelques années plus tard, mariée à un homme riche, mais violent, et mère d'une petite fille de quatre ans. Gessica avait épousé Pasquale Finizio cinq années plus tôt, à l'âge de quatorze ans, alors qu'elle était enceinte du guarattellaro. À l'époque, Gessica avait lu dans le journal que l'homme qui l'avait déflorée, Nunzio De Luce, était accusé du meurtre d'un bijoutier. Gessica savait que Nunzio était innocent, car au moment du meurtre, ils étaient ensemble. Mais la jeune fille avait décidé de garder le silence et de se marier. Quand sa fille Nunzia atteint l'âge de quatre ans, Gessica apprend le suicide de Nunzio De Luce en prison. Quelques années plus tard, Gessica tue son mari au cours de l'une de leurs nombreuses disputes. Elle demande à sa fille de dire à la police que Pasquale s'est cogné la tête en tombant. Cependant Nunzia, alors âgée de dix-huit ans, dénonce sa mère afin d'hériter seule de tous les biens de son père. Arrêtée par la police, Gessica comprend la morale du conte d'Andersen, "Le Vieux grand-père et le petit-fils", que sa mère lui racontait jadis : "Chi la fa, l'aspetti" (On récolte ce qu'on sème). Pour se venger, Gessica révèle à Nunzia qu'elle est en réalité la fille du guarattellaro Nunzio De Luce. Nunzia perd alors son héritage, mais elle apprend l'identité de son véritable père et devient marionnettiste comme lui.