Le Grand d'Espagne Don Marcello a deux filles, l'une bien éduquée (Eleonore), l'autre toujours récalcitrante (Mariane). Mariane est amoureuse du Comte Alfonso, qui a tué son unique frère en duel. Comme Mariane doit être envoyée au couvent, elle demande à son amant de l'enlever. Casper, le serviteur du comte, vole son échelle au ramoneur et fait tous les préparatifs pour la fuite. Egidio, un homme pieux, cherche à empêcher leur fuite et convainc Don Alfonso de renoncer à son entreprise. Il finit par enlever lui-même Mariane, car il en est secrètement amoureux. Ils rejoignent tous deux une bande de brigands, dont Egidio tue le chef pour prendre sa place. Alors que Don Marcello voyage avec son autre fille Eleonore, il est fait prisonnier par Mariane qui se dissimule sous un masque. Sans qu'il la reconnaisse, elle obtient de son père sa bénédiction et son pardon pour lui avoir fait du tort. Lors d'une rencontre en forêt avec Don Alfonso, elle découvre que celui-ci ne l'a pas trahi, et qu'il l'aime toujours. Elle lui donne un anneau qu'il doit remettre à Don Marcello en lui disant que sa bien-aimée était définitivement perdue et que son père ne la reverrait jamais non plus. Mariane contraint Casper à la vendre comme esclave à son père, Don Marcello. Arrivé sur les terres de Don Marcello, Don Alfonso lui remet l'anneau. Don Marcello croit alors que Don Alfonso aurait fomenté l'enlèvement de Mariane et l'aurait ensuite abandonnée. Casper apparaît ensuite dans son rôle de marchand d'esclaves. Don Marcello veut faire une bonne action et racheter la liberté de l'esclave à vendre. Mais Casper la dénonce comme brigande. Elle prétend alors être elle-même l'assassin de Mariane. Son père la reconnaît toutefois et lui pardonne ; son fiancé en fait autant. Egidio survient et avoue les actes qu'il a commis. On les lui pardonne à lui aussi. Mariane et Don Marcelo sont autorisés à se marier, et Egidio épouse Eleonore. Casper finit quant à lui par se marier à la femme de chambre Charlotte, mais seulement à partir du moment où c'est elle qui lui demande sa main, car c'est désormais l'usage.

Marionnette à fils

Non spécifié

Allemagne

Crottendorf

Manuscrit

Brigand

Émancipation

Enlèvement

Condition féminine

Père

Hypocrisie

Esclavage

Noblesse

Espagne

Comique

Dramatique

Theaterzettel, Heinrich Rau, Eppendorf in Sachsen, vor 1875

Allemand

Der weibliche Straßenräuber

Noble

Comte

Kasperl

Serviteur

Femme de chambre

Ramoneur

Travestissement

Mariage final

Monologue

Déguisement

Personnage déguisé (fausse identité)

Mariane

Le gouverneur de Barcelone Don Pietro bannit Don Juan au nom du roi d'Espagne et lui refuse la main de sa fille, qu'il accorde à son rival Don Philippo. Don Juan jaloux cherche à enlever Donna Marillis au moment où Don Philippo doit venir la chercher pour la conduire au bal, car on est en plein carnaval. Il est cependant surpris par Don Pietro et le tue, puis s'enfuit avec son domestique Hans Wurst. En forêt, ils rencontrent un ermite que Don Juan assassine pour lui prendre son froc : sous ce déguisement, il se débarrasse aussi de Don Philippo, qui s'est lancé à sa poursuite. Les deux fugitifs parviennent à une première auberge, puis à une autre où Don Juan fait inviter la statue de Don Pietro, qui se trouve à côté. Le fantôme de Don Pietro arrive alors que Don Juan et Hans Wurst en sont déjà à la salade. Il convoque son meurtrier à minuit au cimetière et lui donne la main pour le mener en Enfer.

Augsbourg

Imprimé

Séducteur

Séducteur importun

Assassinat

Meurtre

Meurtre en série

Fantôme

Revenant

Domestique

Morale

Aristocratie

Valet

Carnaval

Auberge

Augsburger Don Juan-Spiel

Don Juan

Don Pietro

Don Filippo

Hanswurst

Donna Amarillis

Lipperl

Diable

Garde

Ermite

Aubergiste (femme)

Statue

Apparition

Intervention finale du diable

Lettre

Scène d'auberge

Accent régional comique

Meurtre en scène

Apparition du Diable

Équivoque grivoise

Don Juan und Don Pietro, oder das Steinerne-Todten-Gastmahl

Don Juan et Don Pietro, ou le Festin funèbre de pierre

L'enfer relâche Don Juan à la condition qu'il cause en l'espace d'un an la perdition de mille trois femmes : revenant sur la terre, le séducteur engage Kasperle à son service, sous le nom de Casparello. La fée Innocentia se lance à leurs trousses pour protéger l'innocence des jeunes femmes, une tâche qui s’avérera difficile. Don Juan arrive aux abords de Barcelone, où il rencontre par hasard une de ses anciennes victimes : Zerline, désormais vieille et en manque d'hommes. Don Juan et Kasperle s'enfuient au plus vite devant elle. Innocentia les poursuit sans relâche et enferme Kasperle endormi dans une cage, mais tombe amoureuse de lui dans le même moment. Don Juan survient et libère le prisonnier. En Turquie, Don Juan séduit Fatime, esclave du cadi Mustapha. Maître et serviteur sont arrêtés et condamnés à mort. Mais déjà Lucifer apparaît et remporte Don Juan en enfer, pour avoir failli à séduire mille trois femmes. Innocentia paraît à son tour et amène Kasperle dans son palais dans les nuages.

Tous publics

Koch Ludwig

Munich

Musique

Opéra

Orage

Enfer

Châtiment éternel

Séduction

Turquie

Bêtise

Vieillesse

Despotisme

Fuite

Cage

Oiseau

Amour

Innocence

Merveilleux

Parodique

Kasperles Gefahren

Fée

Greffier

Zerlina

Esclave

Allégorie

Numéro de magie

Équivoque comique

Gloire

Intrigue amoureuse

Macaronisme

Air chanté

Langue régionale comme marqueur social

Passages versifiés

Deus ex machina

Enfermement

Calembour

Parodie du langage soutenu

Pacte avec le diable

Don Juan's zweites Leben

La Seconde Vie de Don Juan

Les vieilles rues de Madrid chantent, puis le Maire arrive pour annoncer l'inauguration d'une nouvelle rue. Les vieilles rues protestent et prétendent être les plus belles, mais le Maire parvient à les calmer. Trois voleurs apparaissent et s'enfuient en voyant un Garde avec une cage. Le Maire revient et propose d'aller au bord de la mer, où des marins chantent une sérénade puis il invite tout le monde à se rendre à l'inauguration de la nouvelle rue. Le spectacle s'achève par une chanson.

Marionnette à gaine

Nino Pozzo (Matteo Pozzo)

Italie

Vérone

Texte électronique ou dactylographié avec annotations manuscrites

Zarzuela

Madrid

Inauguration officielle

Ville

Nino Pozzo, La Gran Via (couverture)

Italien

Chevalier

Voleur

Maire

Choeur

Gardien de prison

Chanson

Danse

Prosopopée

Changement de décor à vue

Chanson finale

La Gran Via

Esteban est le maître d'une ferme. Il a un serviteur, Silvestre, et une servante, Oliva, qui est aussi sa maîtresse. Oliva aime beaucoup son maître et elle le sert si bien qu'Esteban songe à l'épouser. Mais il se demande si Oliva ne l’aime pas seulement pour ses biens et il expose à Silvestre le stratagème par lequel il se propose de la mettre à l'épreuve : il fera d'abord semblant d'avoir perdu tous ses biens, puis de mourir. Silvestre, en présence de son prétendu cadavre, devra feindre de déclarer son amour à Oliva pour éprouver sa fidélité. Esteban met son plan à exécution. Grâce à l'intervention d'un faux médecin, Esteban fait semblant de mourir. Silvestre déclare comme convenu son amour à Oliva, mais c’est en fait un amour sincère qu’il a toujours caché. Oliva s'évanouit, Silvestre l'emporte dans ses bras et tous deux s'enfuient de la maison. Esteban se redresse sur son lit de mort et, surpris par la révélation de la vérité, meurt réellement d'une syncope.

Dieste Rafael

Évanouissement

Mort

Fidélité amoureuse

Richesse

Ferme

Cadavre

Théâtre ambulant

Faux médecin

Farcesque

Tragique

Rafael Dieste, Quebranto de doña Luparia. Madrid: J. M. Yagües Editor, 1934 (couverture)

Espagnol

Fermier

Servante

Colporteur

Fausse mort

Piège

Retournement de situation

Mort en scène

Curiosa muerte burlada

Curieuse mort dupée

Le Comte (El Conde), déjà très âgé, ne peut assister le Roi d'Aragon dans son projet de guerre contre le Roi de France. De plus, il n'a que des filles, ce qui l'angoisse profondément. La plus jeune de ses filles s'offre pour aller combattre, déguisée en homme. 
La Demoiselle se rend ainsi au palais royal et se présente sous le nom de don Martín devant le Roi, qui le trouve très jeune et inexpérimenté, mais qui admire son courage.
Au cours d'un intermède, le Jongleur raconte à la Reine ce qui vient de se passer au palais royal. Dans la troisième scène, le Prince raconte à la Reine qu'il est tombé amoureux de don Martín, qu'il soupçonne d'être une femme déguisée. La Reine, préoccupée par l'inquiétante confusion de son fils, lui recommande avec l'aide de sa dame d'honneur doña Belinda, de soumettre don Martín à des épreuves pour déterminer s'il est un homme ou une femme. Mais la Demoiselle guerrière ne tombe pas dans ces pièges, même si la dernière épreuve, dans laquelle les chevaliers doivent se baigner nus dans la rivière, l'oblige à s'éloigner des autres, ce qui accentue les doutes du Prince et de la Reine. Dans la dernière scène, la Demoiselle guerrière, pressée par le Prince, demande au Roi la permission de quitter le champ de bataille, car son père est très malade. Le Roi la remercie pour ses services et la laisse partir. Elle rentre chez elle heureuse, mais le Prince, qui galopait derrière elle, la retrouve et l'épouse.

Épreuve

Femme guerrière

Homosexualité

Moyen-âge

Guerre

Lyrique

Héroïque

Rafael Dieste, A doncela guerreira (traduction en galicien). A Coruña, Cuadernos da escola dramática galega, 1981.

Comtesse

Vierge

Guerrière

Jongleur

Reine

Prince

Dame d'honneur

Intermède

La doncella guerrera

La demoiselle guerrière

La pièce commence par un monologue du général Franco devant la ville de Madrid qu'il assiège sans réussir à la prendre: toutes ses attaques échouent. Franco remplace la tête du général Emilio Mola par celle de Mussolini. Un avion rouge abat les avions italiens et Mola se retire. Franco lui arrache la tête et la remplace par celle de Hitler. Le milicien Antonio Coll lance des grenades et détruit les tanks allemands. Franco arrache la tête de Hitler et met à Mola une tête de taureau. Les miliciens font une corrida avec le taureau qui plante ses cornes dans les murs de la ville et reste prisonnier. Le rideau descend pendant qu'un marionnettiste habillé en milicien récite le poème "Defensa de Madrid" de Rafael Alberti.