Berlingue demande à sa femme de garder sa malle de voyage pendant sa journée d'absence. Celle-ci, jalouse qu'il accorde plus de soin à cet objet qu'à elle-même, profite de cette absence pour faire la fête avec Arlequin. Un malencontreux coup de bâton d'Arlequin, et Mme Berlingue tombe raide morte. Arlequin dissimule son cadavre dans la malle, détourne les soupçons du mari et se débarrasse de l'Apothicaire venu lui rendre visite. En route pour la boulangerie où il compte faire disparaître le corps dans le four à pain, il croise Pierrot qui lui vole la malle et découvre le cadavre. Pierrot revend la malle à un marchand, qui la revend à Arlequin, qui veut que le marchand la reprenne. Les cris du marchand alertent le Gendarme, qui arrête Arlequin pour le pendre. Celui-ci s'enfuit en poussant le Gendarme (qui se fait écraser) tandis que le choc ouvre la malle et ramène Mme Berlingue à la vie. Alors que le Marchand revendique la propriété de la malle, Mme Berlingue rentre chez elle tout raconter à son mari. Le Commissaire arrive et, incrédule devant le récit du Marchand, veut réquisitionner la malle. Arrive Berlingue, qui veut récupérer sa malle. Mais le Commissaire l'accuse du meurtre du Gendarme et veut le pendre. Le Gendarme ressuscite. Mme Berlingue persuade le Gendarme de dépendre son mari et de prendre sa place. À son retour, le Commissaire trouve le Gendarme pendu mais encore vivant ; tous deux renoncent à toute pendaison puisqu'aucun meurtre n'a été commis.

Marionnette à gaine

Tous publics

France

Paris

Imprimé

Malle

Bêtise

Commerce

Cadavre

Résurrection

Meurtre accidentel

Erreur

Comique

Farcesque

Duranty, illustration pour "La Malle de Berlingue" (Théâtre des marionnettes du Jardin des Tuileries, 1862).

Français

Arlequin

Apothicaire

Pierrot

Gendarme

Commissaire de police

Coup de théâtre

Rebondissement

Scène de pendaison

Cadavre dissimulé

Fausse mort

Mort en scène

Coup de bâton

Quiproquo

La Malle de Berlingue

Pulcinella va chercher les papiers nécessaires à son mariage avec Teresina. Dans la rue, il se bat à coups de poing avec un autre personnage, qu’il tue. Pulcinella ramène le mort au cimetière, dans un cercueil. Après avoir fait disparaître et réapparaître le cercueil et le cadavre à plusieurs reprises, la Mort s’enroule sur elle-même en se faisant passer pour un paquet de linge. Pulcinella se réjouit d’avoir trouvé des choses à revendre, mais un guappo (un voyou arrogant du quartier) arrive et veut en prendre possession. Ils décident de se partager le linge. En soulevant le lourd paquet, Pulcinella et le guappo tombent dans une fosse et ils se blessent. Lorsqu'ils sortent de la fosse, ils se retrouvent tous les deux enlacés par la Mort. Pulcinella sent une odeur de soufre, alors que le guappo voit la Mort et s’en échappe. Pulcinella appelle le guappo pour lui donner sa moitié du linge, mais quand il se retourne le paquet a disparu. La Mort apparaît et engage un combat à coups de bâton avec Pulcinella. Puis elle disparaît et un nouveau guappo vient à sa place.

Non spécifié

Zampella Antonio (dit Totonno d''e guarattelle)

Italie

Naples

Canevas imprimé

Mort

Enterrement

Mort déguisée

Chute

Napolitain

Pulcinella

Mort (La)

Gouape

Disparition

Personnage déguisé (fausse identité)

Coup de poing

Substitution d'un personnage par un autre

Réapparition

Sifflet pratique

Lazzi

Lazzi de l'objet caché

Combat

La mappata di panni

Le paquet de linge

Lardouillot recommande à sa femme de prendre soin de sa précieuse malle pendant qu'il s'absente. Le Père Gouleau rend visite à Mme Lardouillot et s’enivre avec elle. Alors qu’ elle veut danser, il la repousse et elle tombe inanimée. Madame Gouleau aide son mari à cacher le corps dans la malle. Gouleau fuit quand on sonne à la porte. Entre Latruffe, le livreur, et Mme Gouleau lui offre la malle comme pourboire. Découvrant le contenu de la malle, Latruffe la revend à un Auvergnat. Ouvrant à son tour la malle, l’Auvergnat décide de l’emporter quand même et d’empailler la femme morte. Cherchant à remplacer la malle de Lardouillot avant son retour, Gouleau achète celle de l’Auvergnat, mais il découvre qu’il s’agit de la malle au cadavre. Arrive le gendarme qui voit le corps dans la malle et veut arrêter Gouleau, mais celui-ci, en s’enfuyant, repousse le Gendarme qui tombe mort dans la malle. Sous le poids du corps du Gendarme, Mme Lardouillot est ramenée d’un coup à la vie. Elle appelle à l’aide : l’Auvergnat arrive, la reconnaît et profite de la situation pour s’approprier la malle. Au moment où l’Auvergnat ouvre la malle, le Commissaire arrive et veut l’arrêter, mais l’Auvergnat accuse Mme Lardouillot du meurtre. Le Commissaire veut faire pendre l’Auvergnat et Mme Lardouillot. Lardouillot revient et se présente comme propriétaire de la malle. Le Commissaire pend Lardouillot et le Gendarme s’éveille au même moment. Tandis que le Gendarme monte la garde devant le pendu, Mme Lardouillot le supplie de prendre la place de son mari un bref instant pour essayer de le sauver. Tous s’en vont en laissant le Gendarme pendu. La Commissaire revient, décroche le Gendarme pendu et, pour le punir, le roue de coups de bâton. Puisqu’aucun meurtre n’a eu lieu, le Commissaire déclare que personne ne sera pendu.

Henry de Graffigny (Raoul Marquis)

Ivresse

Henry de Graffigny, La Malle fantastique (couverture).

Comédie bouffe en un acte et deux tableaux

Cassandro

Guignol

Auvergnat

Soubrette

Lettre

Aparté

Accent régional comique

Course-poursuite

Scène de ménage

La Malle fantastique

M. Durand, propriétaire d'une usine, cherche un directeur pour le remplacer pendant ses vacances. Il propose ce poste à Guignol et, parce que son usine fabrique des coups de bâton, commence à frapper Guignol qui s'empare du bâton, bat à son tour M. Durand et le laisse pour mort. Le Gendarme arrive, tente de séduire Madelon, puis découvre le corps de M. Durand et veut arrêter l'assassin. Madelon réussit à le faire partir et ranime M. Durand. Le Gendarme qui revient est définitivement chassé et Guignol est embauché par M. Durand.

Jeune public

Albert-Birot Pierre

Richesse

Argent

Usine

Séduction

Mort ressuscité

Naïveté

Guignolade en un acte

Madelon

Adresse au public

Guignol veut s'enrichir

Esteban est le maître d'une ferme. Il a un serviteur, Silvestre, et une servante, Oliva, qui est aussi sa maîtresse. Oliva aime beaucoup son maître et elle le sert si bien qu'Esteban songe à l'épouser. Mais il se demande si Oliva ne l’aime pas seulement pour ses biens et il expose à Silvestre le stratagème par lequel il se propose de la mettre à l'épreuve : il fera d'abord semblant d'avoir perdu tous ses biens, puis de mourir. Silvestre, en présence de son prétendu cadavre, devra feindre de déclarer son amour à Oliva pour éprouver sa fidélité. Esteban met son plan à exécution. Grâce à l'intervention d'un faux médecin, Esteban fait semblant de mourir. Silvestre déclare comme convenu son amour à Oliva, mais c’est en fait un amour sincère qu’il a toujours caché. Oliva s'évanouit, Silvestre l'emporte dans ses bras et tous deux s'enfuient de la maison. Esteban se redresse sur son lit de mort et, surpris par la révélation de la vérité, meurt réellement d'une syncope.

Dieste Rafael

Espagne

Madrid

Évanouissement

Amour

Fidélité amoureuse

Ferme

Théâtre ambulant

Faux médecin

Tragique

Rafael Dieste, Quebranto de doña Luparia. Madrid: J. M. Yagües Editor, 1934 (couverture)

Espagnol

Fermier

Serviteur

Servante

Colporteur

Piège

Retournement de situation

Curiosa muerte burlada

Curieuse mort dupée

Après avoir chanté sa sérénade à Teresina, Pulcinella est dans la rue sans argent. Il voit un paquet de linge et il se réjouit d’avoir trouvé des choses à revendre. Une de ses connaissances le voit récupérer le paquet et en exige la moitié. Quand ils soulèvent le lourd paquet, on entend une voix caverneuse. Il s'agit de la Mort qui s'est enroulée sur elle-même pour avoir l'aspect d'un paquet de linge. Pulcinella et son ami ne comprennent pas l'origine de cette voix et continuent à essayer de soulever le linge jusqu'à ce que l'ami tombe dans une fosse avec tout le paquet. Tandis que Pulcinella l'aide à remonter, l'ami voit le visage de la Mort et s'en échappe. Pulcinella l'appelle pour lui donner sa moitié du linge. Puis, il décide de prendre tout le paquet pour lui mais, n'arrivant pas à le soulever, il se met à dormir. Alors qu'il est entre le sommeil et la veille, la Mort fait semblant d'être Teresina. Au moment de l'embrasser, Pulcinella voit la Mort et s'épouvante. Enfin, arrive la vraie Teresina et les deux amoureux vont se marier.

Marotte

Zampella Nunzio

Teresina

Chanson

Danse

Personnage endormi

Polichinelle mange, fait l’amour et tue. Sa propension au meurtre contamine tous les autres personnages : lorsque deux personnages sont sur scène ensemble, l’un d’eux finit par tuer l’autre. Tous les cadavres finissent au pied du castelet, au fond d’un trou obscur et inquiétant dont la puanteur est régulièrement signalée par les personnages. La Mère Gigogne, accroupie sur scène, fait naître "à la scène" tous les autres personnages depuis les dessous de sa jupe volumineuse. À la fin de la pièce, la Mère Gigogne tue Polichinelle à l’issue d’une lutte amoureuse et et mortelle sous sa jupe.

Lépinois Gérard

Texte électronique ou dactylographié avec annotations manuscrites

Meurtre

Violence

Érotisme

Grotesque

Mère Gigogne

Polichinelle

Potence

Chien

Cheval

Clown

Bourreau

Crocodile

Montreur

Accouchement en scène

Meurtre en scène

Scène érotique

Personnage jeté hors de la scène

Personnage caché à l'intérieur d'un autre

La Chpocalypse

Trois employés travaillent dans le même bureau. L'un deux se pend. Les deux autres décident de ne pas décrocher son corps et s'amusent à le manipuler comme une marionnette, en l'accrochant à un système de poulies et de cordages. Ce spectacle qu'ils mettent en scène devient leur activité principale. Le directeur de l'entreprise, alerté par l'odeur du cadavre, fait irruption dans le bureau. Les deux employés, chassés, retournent la nuit dans le bureau, remplacent le cadavre de leur collègue dans le cercueil par des piles de dossiers, et se cachent avec lui. Tous trois se retrouvent emmurés à l'intérieur du bureau condamné, laissant les employés dans l'"immense joie" de pouvoir continuer leur jeu.

Marionnette à fils

Blutsch Hervé

Nice

Texte électronique

Travail

Bureau

Suicide

Dramatique

Gore

Anatole F.

Employé de bureau

Récit

Personnage mort parlant

Anatole Felde

Dans un mystérieux laboratoire envahi de fioles étranges et de bocaux conservant dans le formol toutes sortes de créatures et d’organes, un savant, le Professeur Illman, et Crameur, son assistant, cherchent depuis longtemps le remède contre la mort. Pour y parvenir, ils ont capturé des rats sur lesquels ils testent leur vaccin, mais sans succès. De leur côté, les rats conçoivent un plan d’évasion, mais qu’ils ont du mal à mettre à exécution. Le Professeur Illman se désespère d’autant d’échecs. C’est alors que la mère du Professeur - qui a survécu sous la forme d’un cerveau conservé dans un aquarium rempli d’un liquide verdâtre - suggère à son fils, dans un langage qu’il est seul à comprendre, de prendre des cobayes humains. Le Professeur cherche à ligoter Crameur, tout en lui expliquant combien il est beau de se sacrifier pour la science. Crameur se révolte, condamne la folie du Professeur et menace de détruire le cerveau de la mère pour qu’Illman le laisse partir. Les deux hommes se saisissent chacun d’une seringue remplie de sérum. Au cours de leur lutte, ils s’injectent réciproquement le produit. Les rats en profitent pour s’échapper. Noir. Deux rats dans une cage se demandent ce qui leur arrive : ce sont Crameur et le Professeur Illman qui, métamorphosés et transportés dans un purgatoire cauchemardesque, s’apprêtent à servir de cobayes à deux savants fous qui sont leurs répliques parfaites. La pièce se clôt par une chanson entonnée par toutes les créatures conservées sur les étagères du laboratorium.