Le tailleur Hanswurst s'essaie à l'espionnage pour arrêter le célèbre brigand Schinderhannes, mais finit par être admis dans la bande de brigands et introduit ses compagnons dans la ville, qui est mise à sac. Des brigands racontent qu'ils ont dépouillé des commerçants juifs. Les autorités militaires se lancent à la poursuite de Schinderhannes et des combats s'ensuivent. Schinderhannes s'enfuit avec son amante Julie. Il se repent de ses crimes et assure la protection d'une future mariée qui voyage à travers bois avec sa dot de 300 Gulden. Il va même jusqu'à tuer un brigand de sa propre bande pour le punir d'actes de violence inutiles. Hanswurst est arrêté par un gendarme français pour avoir volé ses porcs à un paysan. Les problèmes de compréhension linguistique conduisent à de nombreux quiproquos amusants. Hanswurst parvient à s'enfuir, puis trahit son chef, lequel est finalement arrêté par les soldats.

Marionnette à fils

Animal dressé

Non spécifié

Geisselbrecht Johann Georg

Allemagne

Francfort-sur-le-Main

Imprimé

Manuscrit

Brigand

Espion

Judéophobie

Guerre

Nationalisme

Juif

Échec du langage

Chien

Dramatique

Comique

Allemand

Der große Räuber am Rhein

Julie Blasius

Maire

Garde

Paysanne

Paysan

Porcher

Gendarme

Recruteur

Tailleur

Hanswurst

Adresse au public

Monologue

Chanson

Accent étranger comique

Quiproquo

Scène d'auberge

Entrée en véhicule

Schinderhannes

Les trente tableaux qui constituent la première version de L’Épopée se divisent en deux parties : les quinze premiers tableaux représentent les guerres de l’Empire (entre 1805 et 1812) et les quinze derniers sont consacrés au défilé militaire.
Cinq temps forts jalonnent la première partie : « La tente impériale », « Le soleil d’Austerlitz », « Retraite de Russie », « La redoute », « Triomphe du drapeau français ». L’armée est d’abord représentée dans son camp. L’empereur est réveillé par un général en plein rêve érotique. Après la revue des troupes, la bataille d’Austerlitz commence : sont représentés un combat d’artillerie, une charge de la cavalerie russe, des corps à corps. On assiste ensuite à la « retraite de Russie ». Les quatre tableaux consacrés à l’attaque de « la redoute » pourraient faire référence à la bataille de Borodino, auquel cas, Caran d’Ache aurait inversé la chronologie afin de terminer cette séquence par le triomphe de la France.
La deuxième partie commence par la cérémonie de remise des drapeaux au Sénat. L’armée, la maison de l’empereur, les rois prisonniers puis Napoléon lui-même défilent. Ce long défilé termine par trois tableaux consacrés au « public idolâtre » dont certains critiques ont souligné le caractère comique en évoquant notamment le sort d’un « curieux » qui, cherchant à « s'approcher trop près », est « happé par le grenadier » (Jules Lemaître, Le Journal des débats, 2 et 3 janvier 1887). Un tableau d’« apothéose » clôt la pièce.

Théâtre d'ombres

Caran d'Ache (Emmanuel Poiré)

France

Paris

Napoléon

Grande Armée

Bataille d'Austerlitz

Épique

Burlesque

Portrait de Rodolphe Salis en train de bonimenter L’Épopée, dessin de Léandre, reproduit dans Paul Jeanne, Les Théâtres d’ombres à Montmartre de 1887 à 1923, Paris, Les Presses modernes, 1937, p. 37.

Français

Pantomime à grand spectacle en trente tableaux

Napoléon Ier

Armée

Défilé (maison de Sa Majesté, hérauts d'arme, écuries de Sa Majesté, mameluks...)

Public

Boniment

Bruitage

Combat

Défilé

Tableau

L'Epopée

Rosa, la propriétaire de l'auberge "Zum Golden Stern", voudrait que son serveur Kasper épouse sa fille Analies, afin qu'il ne parte pas à la guerre et protège l'auberge. Mais Analies n'est pas sûre de vouloir épouser Kasperl. Elle se laisse séduire par un zouave qui lui promet une vie riche après la guerre. 
Kasperl, par dépit, s'engage dans l'armée prussienne. Après avoir arrêté un espion juif, il reçoit une prime et trouve grâce aux yeux de son commandant qui le fait son Fourierschütz (soldat attaché à un officier pour le protéger et le servir personnellement). 
Suivant son régiment, Kasperl arrive dans les environs de Sedan où il retrouve Analies, abandonnée au milieu du champ de bataille par le zouave qui en avait assez d'elle. Elle veut retourner auprès de Kasperl. Le commandant les oblige à se marier tous les deux. Analies accepte immédiatement, mais Kasperl a des doutes: et si elle le quittait à nouveau? Analies promet d'être fidèle et Kasperl accepte de l'épouser. 
Le commandant de Kasperl doit escorter les prisonniers jusqu'à Strasbourg. Kasperl et Analies retournent à l'auberge, où ils trouvent Rosa inquiète du sort de sa fille et de son serveur. Le mariage est célébré avec des danses tandis que les colonnes de prisonniers défilent devant l'auberge.

Eisenreich K.

Texte électronique

Argent

Antisémitisme

Auberge

Fidélité amoureuse

Héroïque

Kasperls kriegerische Heldenthaten

Aubergiste

Fiancée

Serveur

Fourrier

Kasperl

Zouave

Prisonnier

Capitaine

Lieutenant

Adjudant

Commerçant

Maître d'école

Chirurgien

Soldat

Ordonnance

Scène de bataille

Rivalité amoureuse

Coup de balai

Mort en scène

Danse

Die Schlacht bei Sedan am 2 September 1870

La Bataille de Sedan le 2 septembre 1870

Devant sa classe, un professeur retrace les hauts faits de l’armée suisse. Il commence par la victoire des Helvètes contre les Romains puis évoque les exploits de Guillaume Tell. Les élèves sont galvanisés. S’ensuit le récit des batailles de Sempach, Morat et Marignan, puis celui de l’occupation napoléonienne. Le professeur achève sa leçon en célébrant le rôle déterminant des généraux Dufour et Herzog dans la construction confédérale de la Suisse moderne.

Tous publics

Dunki Louis

Suisse

Genève

Canevas imprimé

Batailles emblématiques

Individu et histoire

Capitulation

Leçon d'histoire

Didactique

Silhouette de Louis Dunki pour L‘Armée suisse à travers les âges, reproduite dans Le Sapajou.

Professeur

Écolier

Chef

Romain

Guillaume Tell

Hermann Gessler

Charles le Téméraire

Général

Scène de classe

L'Armée suisse à travers les âges

Alors que le globe terrestre est couvert par l'océan, la matière en fusion refroidit. Les dinosaures roucoulent au milieu des fougères et les premières roches se forment. Un homme nu de l'âge de pierre monte fièrement un cheval tout juste apprivoisé. Jules César également à cheval prend la pose. Vient ensuite le temps des croisades, Godefroid de Bouillon est proclamé roi de Jérusalem. Des siècles plus tard, sa statue équestre se dresse sur la place royale. Le cheval laisse place au bateau. C'est l'apothéose de la ville et de son port intérieur.

Landoy Raphaël (dit Rhamsès II)

Belgique

Bruxelles

Résumé imprimé

Statue équestre

Géologie

Paléontologie

Darwinisme

Essor économique

Illustration de Léon Dardenne d’un programme du Théâtre du Diable au Corps, décembre 1896.

Fantaisie lyrique en sept tableaux

Godefroy de Bouillon

Jules César

Ptérodactyles, Plésiosaures, Iguanodons

Dinosaure

Cheval

Chrétien

Pièce chantée

Apothéose

Scène de séduction

Ellipse

Godefroid de Bouillon à travers les âges

Le comte Franz Pocci redescend sur terre pour revoir sa bonne ville de Munich. Il y rencontre une série de personnages qui attestent chacun à sa façon les égarements de la République des Conseils : le Démagogue, représenté sous les traits du révolutionnaire Kurt Eisner, la Mort, le Juif et le Diable, puis Kasperl et le Münchner Kindl (« enfant de Munich », figure inspirée des armes de la ville). A la fin survient un jeune invalide de guerre, qui fédère autour de lui des étudiants, des ouvriers, une foule exaltée qui entreprend, selon le vœu du comte, de réveiller « la vieille force du peuple allemand » (« die alte deutsche Volkeskraft »).

Adultes

Pocci Ernst

Landshut

Bavière

Révolution

Revenant

Tramway

Communisme

Conservatisme

Drapeau rouge

Faust

Catholicisme

Modernité

Politique

Spartakiste

Polémique

Satirique

Ein Puppenspiel aus der Nachkriegszeit

Franz von Pocci

Démagogue

Mort (La)

Diable

Münchner Kindl

Invalide de guerre

Forgeron

Étudiant

Peuple

Apparition

Ouvrier

Air instrumental

Voix hors-scène

Prologue

Jeux de lumière

Dialogue philosophique

Caricature

Coup de tonnerre

Défécation sur la scène

Bagarre

Passages versifiés

Mot pour un autre

Parodie du langage soutenu

Nachtschatten

Ombres nocturnes

Devant la cathédrale d'une ville andalouse, un Évêque prononce un discours en latin pour bénir l'armée des sauveurs de la nation espagnole. À l'exception du général phalangiste, cependant, tous les officiers et les combattants sont étrangers : troupes coloniales venues du Maroc, Italiens, Allemands, Portugais envoyés par les régimes dictatoriaux européens. Ils parlent dans une langue macaronique, mélangeant l'espagnol et les autres langues. Mais un paysan sort de la foule et les frappe tous avec son gourdin.