Hérode règne et l’empire romain domine le monde. Une étoile paraît dans la nuit. Les bergers sortent leurs troupeaux. Les soldats courent, en brandissant leur glaive et leur bouclier. Les lépreux marchent en regardant l’étoile. Les esclaves ont brisé leurs chaînes et espèrent être affranchis. Les femmes relèvent la tête pour contempler le ciel. Un roi mage se rend en Judée à dos d’un cheval épuisé. Les pêcheurs sont poussés par le vent. Tous arrivent à la crèche pour saluer l’Enfant.

Théâtre d'ombre

Non spécifié

Fragerolle Georges

France

Paris

Imprimé

Nativité

Traversée

Désert

Religieux

Lyrique

Pathétique

Décor de Henri Rivière pour le premier tableau « Les bergers », reproduit dans l’album La Marche à l’étoile, mystère en dix tableaux, Paris, Enoch et Cie, 1899, p. 15.

Français

Mystère en dix tableaux

Berger

Soldat

Esclave

Roi Mage

Pêcheur

Pièce chantée

Scène de nuit

Succession de personnages

Foule

La Marche à l'étoile

Sous les traits d’une femme nue, l’esprit de Venise se promène dans une rue de la ville. Elle veut venger Venise de la vulgarité du tourisme moderne qui nuit à sa splendeur. A bord d’une gondole, des femmes arrivent avec des sacs pleins d’habits modernes volés dans les salons et les hôtels. La femme nue veut les jeter à la mer et les remplacer par des costumes chatoyants. Le temps d’une soirée, elle désire que l’ancienne Venise renaisse, la Venise illuminée où l’on pouvait croiser les modèles de Tiepolo. 
La fête commence et de nombreuses embarcations défilent. Passe d’abord la gondole des comédiens sur laquelle un cabot brosse les portraits-charges de Matamore, Scaramouche, Mezzetin, Colombine et Pierrot. Accompagnés de flûte et de violes, des chants sur la renommée et l’amour s’élèvent de la gondole des chanteurs. A bord du yacht à vapeur qui assure la liaison entre Venise et le Marais, un bourgeois dit son sentiment sur la ville : il juge Venise sale et la compare à la Chine. Sur la gondole des poètes, les passagers récitent leurs vers d’amour. Une gondole noire passe. A son bord, un masque noir et un masque rose parlent, non pas en vers, comme les précédents passagers, mais en prose. Ils n’ont rien vu, rien entendu de la fête et s’en vont. La fête est terminée. Le rideau tombe.

Vaucaire Maurice

Tourisme

Passé

Spectacle

Fête

Illusion

Satirique

La gondole des chanteurs, silhouette de Louis Morin pour le deuxième tableau du Carnaval de Venise, reproduite dans La Chronique amusante (15 novembre 1891)

Comédien

Chanteur

Bourgeois

Poète

Passages versifiés

Chanson

Le Carnaval de Venise

Des portraits de personnalité se succèdent. Chaque figure est présentée par un poème. Emile Zola passe ; il porte une hotte dans laquelle s’est glissé le critique Francisque Sarcey. Il est suivi de Coquelin Cadet dont sont évoqués les monologues comiques. Paraissent ensuite Hyacinthe, le chansonnier Paulus qui clame haut et fort sa célébrité, et Sarah Bernhardt qui explique comment son jeu tragique suscite les pleurs du public.

Lemercier de Neuville Louis

Célébrité

Caricature

Comique

Modèle de silhouette pour Coquelin Cadet, reproduit dans Les Pupazzi noirs, ombres animées, Paris, Charles Mendel, 1896, p. 87

Intermède en vers

Écrivain

Actrice

Actualité

Pièce en vers

Types parisiens

Un bûcheron et une femme se rencontrent dans la forêt et constatent avec étonnement et joie que la malédiction qui pesait sur la région a été levée. La sorcière qui en était la cause est morte. La nature et la vie au village renaissent. Auparavant ensorcelé, un berger passe, égaré. Un garçon et une jeune fille, qui s’étaient devinés et aimés malgré leur état pétrifié, se reconnaissent. Le garçon part annoncer la mort de la sorcière à son père, le roi. Il promet à la jeune fille de revenir la chercher mais celle-ci sait qu'il l'oubliera dès que sa mère, la reine, lui aura baisé les yeux. Elle se transforme en fleur pour l’attendre. D'autres personnages passent, une glaneuse, un vigneron puis la Vierge Marie qui a pitié de la jeune fille, la bénit et lui promet le bonheur. Le garçon réapparaît, désespéré, à la recherche de quelque chose dont il ne se souvient plus. Il voit la fleur, la trouve si belle qu’il ne veut plus s’en séparer. La jeune fille retrouve alors sa forme humaine.

Adelheid Petersen (Adelheid von Sybel-Bernus)

Allemagne

Munich

Amour

Malédiction

Oubli

Fleurs

Conte de fées

Merveilleux

Photographie des silhouettes et du décor réalisés par Dora Polster pour Wegewart

Allemand

Ein Märchenspiel

Garçon

Jeune fille

Bûcheron

Glaneuse

Vigneron

Vierge Marie

Métamorphose

Attente

Scène de reconnaissance

Wegewart

Chicorée sauvage

Un homme, que la passion a aveuglé, recherche à travers bois sa bien-aimée, Arsina. Un chevreuil puis une biche et ses petits passent. L’homme aveugle les entend et croit percevoir les battements du cœur d’Arsina. Il rencontre un fou qui accepte de le guider en suivant les pas d’une femme vêtue de rouge. Successivement, une fillette, une jeune femme puis une mère passent. À chaque fois, l’aveugle demande pourquoi Arsina ne l’attend pas et le fou lui assure qu’ils s’en approchent. Une vieille femme arrive et croit deviner un appel. L’aveugle à tâtons s’avance et dit reconnaitre le cœur d’Arsina.

Vesper Will

Passion

Temps

Égarement

Cœur

Double

Synesthésie

Photographie des silhouettes et du décor réalisés par Dora Polster pour Der Blinde